« – Regarde Choco ! Les visiteurs s’émerveillent devant les graines de nos prairies. Faut-il donc enfermer la nature dans un musée pour que l’homme prenne conscience de sa beauté ?
– Apparemment Loedi… « soupir ».
– Ce sont les mêmes qui passent tous les jours devant les parcs, les jardins, les bacs à fleurs et autres installations végétales sans même un regard. Et si moi je m’arrête pour admirer une fleur ou les nervures d’une feuille, ils me regardent de travers comme si j’étais anormale.
La nature, il faut savoir la regarder dans son état naturel. Même en ville, elle est omniprésente si on se donne la peine de prêter attention à son environnement.
– Mais Loedi, peut-être qu’ils ne savent plus voir et s’émerveiller simplement.
– Quelle tristesse ! L’exposition serait-elle alors comme un pont entre entre leur âme d’enfant perdue et la nature ? Un pont éphémère…
– Peut-être… « soupir ».